Publié dans Roman feel good

« Né sous une bonne étoile »

Aurélie Valognes

Gustave vit avec sa mère (aide-soignante), pour qui les devoirs scolaires de Gustave sont primordiaux, son père (qui rentre souvent tard du travail) et sa soeur, Joséphine, très « première de la classe ».
Alors que cette dernière réussit très bien à l’école, Gustave a beaucoup de mal : aller en classe est pour lui un véritable calvaire… et il est considéré comme un « cancre » par ses instituteurs. C’est en outre un grand rêveur, souvent très distrait et maladroit.

Un dimanche par mois, la famille va déjeuner chez les grands-parents paternels. Certains comportements du grand-père (notamment son goût pour le pastis) exaspèrent Joséphine et lui font regretter d’être née dans cette famille… (C’est l’alcool qui tuera le grand-père, dans un accident de voiture.)

Un jour, Joséphine a une discussion avec son frère au cours de laquelle elle lui fait part de son rêve de « sortir de la médiocrité » dans laquelle elle a le sentiment de vivre et de prendre sa liberté lorsqu’elle aura 18 ans…

Et quelques minutes après, ils ont la surprise d’apprendre que leurs parents ont décidé de divorcer !
Dans la foulée, le père quitte le domicile familial et Noëmie (la mère) prend en charge la gestion de l’administratif pour le divorce.

Pendant les vacances d’été qui suivent, Noëmie amène ses enfants dans un camping. Là, Joséphine accepte d’aider son frère à travailler dans son cahier de vacances, pour préparer son passage en sixième.

Au collège, Gustave a d’énormes difficultés…
Se sentant rejeté, il en vient à tenter de faire une figue, mais est « rattrapé » par une enseignante qui souhaite l’aider. Cette dernière, Mademoiselle Bergamote (qui est référente concernant le « décrochage scolaire »), prend en charge Gustave une fois par semaine : une semaine elle lui fait du soutien scolaire, une semaine elle l’amène dans une association de quartier où elle lui demande d’animer une activité pour des enfants. Et Gustave s’en sort très bien dans son rôle d’animateur…

Dans les cours de français que Mademoiselle Bergamote dispense à la classe de cinquième dont fait partie Gustave, elle utilise des méthodes peu classiques et fait souvent référence à des notions de développement personnel. Gsutave, peu à peu, en vient à aimer cette matière et à y obtenir des notes tout à fait satisfaisantes.

Un jour, Joséphine venge son frère en s’en prenant au garçon du collège qui l’avait attaqué, ce qui lui vaut d’être renvoyée du lycée et de dire adieu à ses espoirs d’intégrer une prestigieuse école après le bac…

15 ans plus tard…
Joséphine est reporter (métier choisi sur les conseils de son frère lorsqu’elle a été renvoyée du lycée).
Un jour, Gustave, devenu célèbre, retourne dans son ancien collège, où il retrouve Mademoiselle Bergamote (l’enseignante qui l’avait beaucoup aidé) et Mademoiselle Houche (une autre professeur qui l’avait repéré et est maintenant Principale du collège) et il fait part de son parcours aux jeunes élèves de Mademoiselle Bergamote et leur donne quelques conseils tirės de sa propre expérience…

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Les roses fauves

Carole Martinez

Lola Cam conserve dans une armoire tous les coeurs en tissu de ses ancêtres féminines espagnoles. Celles-ci, comme le voulait la tradition dans la sierra andalouse, avaient, à l’approche de la mort, réalisé un coussin en forme de coeur qu’elle bourraient de bandes de papier sur lesquelles elles avaient écrit leurs secrets ; à leur mort, ce coussin revenait à leur fille aînée, qui avait interdiction de l’ouvrir.

La passion de Lola, c’est son jardin, dont elle conserve des photos dans son portefeuille.

La narratrice décide, tout à fiat par hasard, de s’installer dans le village où vit Lola pour écrire son deuxième roman.

Lola est renfermée sur elle-même ; « petite fille modèle » son seul souhait a toujours été de satisfaire son père (décédé).

Un jour, la narratrice décide de faire de Lola la héroïne de son roman…

Son caractère solitaire, Lola le doit en grande partie au surnom qu’on lui a donné : « la boîteuse ».
Elle se fait le plus discrète possible, refusant de porter des vêtement ou accessoires qui la mettraient en valeur. Et il faut que tout soit en ordre autour d’elle…

A Trébuailles, la Poste, qui est tenue par Lola, est le lieu de rendez-vous des petites vieilles du village… et les cancans vont bon grain !

Un soir, la narratrice se rend au logement de fonction de Lola, qui l’a invitée à dîner. Cette dernière lui montre les coeurs cousus, rangés dans l’armoire de sa chambre.

Ensemble, elles entreprennent la lecture du contenu de l’un des coeurs, qui est déchiré. C’est ainsi que Lola découvre quelques éléments de la vie de l’une de ses aïeules…

« Un mot n’est rien que des lettres accrochées les unes aux autres. »

Un jour, un acteur qui participe au tournage d’un film sur le thème de la première guerre mondiale à proximité du village, rencontre Lola fortuitement, puis la revoit régulièrement…

La narratrice fait également sa connaissance. Et par l’intermédiaire des « vieilles » du village qui fréquent la Poste, elle fait un rapprochement entre le rôle joué par l’acteur dans le film et des évènements qui se sont réellement passés dans le village il y a longtemps : un amour impossible entre Pierre (marié par dépit à Marthe) et Marie (boiteuse, qui avait été indifférent aux avances de Pierre).
De photos que lui amène une vieille dame du village ne font que renforcer cette ressemblance aux yeux de la narratrice…

Peu avant la fin du tournage, l’acteur a un accident de cheval et on ne sait pas s’il pourra tourner la dernière scène du film dans le rôle de Pierre, auquel il s’est totalement identifié.

Lola, quant à elle, s’est « ouverte au monde » et la narratrice, après trois mois d’isolement dans le village pour se consacrer à l’écriture de sont roman, fait ses valises pour « retourner au monde réel »…


Le fil rouge du roman, ce sont les jardins et les fleurs.

Certaines scènes un peu « fantasmagoriques » m’ont quelque peu déroutée…

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« Il est grand temps de rallumer les étoiles »

Virginie Grimaldi

Anna élève vit seule avec ses deux filles : Chloé (17 ans) et Lily (12 ans).
Elle croule sous les dettes… et les choses ne font qu’empirer lorsqu’elle perd l’emploi qu’elle occupait dans un restaurant.

Un jour, elle décide d’amener ses filles pour un road trip en Europe à bord du camping-car de son père.
En route, elles font la connaissance d’un groupe de camping-caristes dont le leader, Julien, leur propose de se joindre à eux.

Au Cap Nord, où sa grand-mère lui avait demandé de disperser les cendres de son grand-père, Anna découvre que la boîte qu’elle lui avait confiée contient en fait du sable et une lettre de sa grand-mère toute empreinte de paroles de sagesse…

Un jour, Chloé demande à sa mère pourquoi ils se sont séparés avec son père.
Anna évoque alors mentalement les violences que ce dernier lui a fait subir à 3 reprises (dont une fois en partie sous les lieux de Lily, qui était toute petite) alors que le reste du temps il était très aimant… mais elle répond simplement à sa fille qu’ils ne s’entendaient plus.

Anna et Julien, le leader du groupe de camping-caristes, deviennent de plus en plus proches…

Anna finit par avouer à ses filles que leur père a été violent envers elle à plusieurs reprises… et Lily se souvient encore de la scène à laquelle elle a partiellement assisté.

Marine (avec qui Anna et ses filles avaient bien sympathisé), qui est enceinte, et son compagnon, décident de quitter le groupe de camping-caristes pour rentrer chez eux afin de préparer l’arrivée de leur bébé…

Anna et Julien finissent par « tomber dans les bras l’un de l’autre » et se retrouvent le soir, en cachette de leurs enfants respectifs, dès que ceux-ci dorment…

Et puis, c’est le retour vers la France pour Anna et ses filles, d’autant que Chloé doit passer le bac…

Anna apprend à ses filles, à leur grande joie, qu’elle est « en couple » avec Julien.
C’est d’ailleurs ce dernier qui amène Anna, Lily et Chloé à l’aéroport : cette dernière va passer un an en Australie…

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« Roissy »

Tiffany Tavernier

La narratrice déambule chaque jour dans les terminaux de Roissy, où elle « imagine » la vie des gens qu’elle y croise.
Elle remarque notamment un monsieur qui est tous les jours à l’arrivée du vol Rio-Paris, mais qu’aucun voyageur ne rejoint. Quelques temps plus tard, cet homme la retrouve dans l’aéroport et lui dit que sa femme est décédée dans le crash du vol Rio-Paris alors qu’elle venait de lui annoncer qu’elle était enceinte.

Entre temps, la narratrice s’est rapprochée d’un SDF, qui est devenu son amant : Vlad, qui tombera malade peu de temps après.

Un jour, le monsieur qu’elle avait remarqué à l’arrivée du vol Rio-Paris l’invite au restaurant. Luc (c’est son prénom) et la narratrice deviennent progressivement très proches et se retrouvent régulièrement dans un hôtel.
elle lui dévoile quelques bribes de son passé dont elle se souvient… et lui avoue qu’elle n’a pas perdu son marié dans le vol Rio-Paris, contrairement à ce qu’elle lui avait laissé croire précédemment, et aussi que depuis ce qui lui est arrivé, elle vit à l’aéroport.

Un jour où elle déambule à nouveau dans l’aéroport, la narratrice tombe sur Vlad, dont elle n’avait pas eu de nouvelles depuis longtemps, mais il la rejette, pensant que c’est elle qui a saccagé son squat pendant qu’il était hospitalisé.

Et puis elle croise Josias, un SDF qui était secrètement amoureux d’elle, qui l’amène se cacher dans les « entrailles » de l’aéroport, à un endroit interdit au public, où; lui dit-il, personne de viendra la chercher…

De plus en plus souvent, des souvenirs flash de son passé lui reviennent… et alors que Josias la rejoint dans sa planque pour lui amener un matelas et quelques accessoires, elle lui annonce qu’elle a « tué à deux reprises ».
Et Josias, après avoir essayé en vain de l’embrasser, lui remet une lettre de la part de Vlad… qui a été retrouvé pendu dans un couloir de service de l’aéroport par le médecin qui s’occupe des SDF de l’aéroport. Puis il la quitte, en lui demandant de ne jamais chercher à le revoir.

Elle se réfugie alors dans sa planque pour lire la lettre de Vlad, dans laquelle il lui fait des révélations sur un épisode très particulier de son passé.
Sous le choc, elle retourne dans l’aéroport, où elle apprend que tous les vols son annulés à cause de l’irruption d’un volcan… Et c’est la panique parmi les voyageurs !

Par la suite les réminiscences de la narratrice s’accélèrent (tout comme le rythme du récit, ce qui le rend d’autant plus prégnant).

Elle finit par se rappeler ce qui s’est passé avec sa petite soeur (tombée dans un puits) et, bien des années plus tard, avec sa fille, morte dans un accident de la route alors qu’elle était au volant…

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« Nos résiliences »

Agnès Martin-Lugand

Ava, la narratrice, est mariée à Xavier, vétérinaire, qu’elle avait rencontré à la clinique vétérinaire qu’il venait de créer, lorsqu’elle lui a amené un chaton blessé.
Xavier part chaque année en mission en Afrique, d’où il revient toujours très fatigué.
Ava, quant à elle, tient une galerie d’art qui avait appartenu à son père et, avant lui, à son grand-père.

Un soir, alors qu’a lieu à la galerie le vernissage d’un artiste qu’elle a récemment découvert (Idriss), Ava apprend que Xavier a eu un accident de moto : elle se précipite aux urgences, tandis que son père se charge de gérer la suite du vernissage, puis les enfants d’Ava.
Xavier aurait fait une embardée en voulant éviter une personne qui roulait à vélo…

Aux urgences, alors qu’elle attend pour avoir des nouvelles de Xavier, Ava échange avec un monsieur qui lui apprend que sa femme, qui circulait à vélo, a été percutée par un motard.

Le lendemain, lorsqu’elle peut enfin voir Xavier dans sa chambre d’hôpital, il lui demande des nouvelles de la femme qu’il a renversée…

Pendant plusieurs jours, le soir en quittant la chambre de Xavier, Ava croise dans l’ascenseur le mari de la dame qui a été renversée par un motard… au début, ni Ava ni le monsieur n’ose entamer une discussion, mais petit à petit ils se croisent de plus en plus souvent, à différents endroits de l’hôpital, et finissent par échanger quelques mots puis par engager une conversation. C’est ainsi qu’Ava apprend que sa femme (Constance) est violoniste et que lui (Sacha) est chef d’orchestre.

Un jour où sa galerie est normalement fermée, Ava va y faire un tour pour se changer les idées et pour se remettre dans l’ambiance.
En consultant les mails reçus en son absence, elle apprend qu’un artiste qui exposait chez elle depuis longtemps l’abandonne pour une autre galerie. Et elle remarque du « laisser aller » dans la tenue de la galerie dont elle n’avait pas conscience avant l’accident de Xavier…
Elle appelle alors ses artistes et ses collectionneurs pour « tâter le terrain » et s’excuser de son absence pendant plusieurs semaines. Et dans la foulée, elle décide d’organiser une exposition pour relancer la galerie.

Lorsque Xavier revient à la maison, il est toujours d’humeur maussade…
Ava ne le comprend plus ; ils sont distants l’un de l’autre.
Un jour, Xavier demande même à Ava de « ne plus se soucier de lui », mais elle a du mal à accepter cela. Et elle réalise que Xavier ne lui a jamais parlé des circonstances exactes de l’accident.

Ava comprend alors que la seule personne qui arrivera peut-être à « sauver » Xavier, c’est Constance.
Elle se rend donc à l’hôpital, dans l’espoir d’y rencontrer Sacha. Elle a une brève discussion avec ce dernier, qui lui donne le numéro de téléphone de sa femme et lui indique qu’un échange avec Xavier serait également bénéfique pour elle car elle se fait du souci pour lui.

Très rapidement, Xavier contacte Constance et, à partir de ce moment-là, il va de mieux en mieux… Et il lui rend visite quotidiennement : ils ont besoin l’un de l’autre pour se reconstruire car ils ont vécu l’accident ensemble.

La soirée organisée par Ava à la galerie est un véritable succès… même Sacha vient y faire un tour. Et après avoir fermé la galerie, Ava ne peut résister à la tentation de le rejoindre dans l’atelier de luthier (qui jouxte la galerie) où il a l’habitude de jouer du violoncelle. Là, ils ne peuvent résister à leur attirance réciproque…

Dans les jours qui suivent cet épisode avec Sacha, Ava se sent très mal à l’aise vis-à-vis de Xavier, jusqu’au jour où ils ont à nouveau une relation intime.

A partir de là, Xavier et Ava retrouvent une vie quasiment normale et, pour la première fois depuis l’accident, il décide de retourner à sa clinique vétérinaire un moment chaque jour pour se « remettre dans le bain ».

Et un jour, Xavier passe à la galerie, ce qui ne lui était pas arrivé depuis très longtemps. Il fait alors une révélation à Ava concernant la soirée de l’accident qui la surprend très agréablement…

J'apprécie beaucoup le style fluide et les personnages très attachants d'Agnès Martin-Lugand.
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« Et tu trouveras le trésor qui dort en toi »

Laurent Gounelle

Alice est très enthousiaste quand elle apprend que l’agence de communication pour la quelle elle travaille est sur le point de remporter un gros contrat au Qatar… Mais un coup de fil de son père lui apprend que Jérémie, son ami d’enfance devenu prêtre, ne va pas bien, notamment parce que les fidèles se sont de plus en plus rare dans l’église de Cluny où il officie.

Alice décide de se rendre chez son père, avec son marie et leur fils, pour parler avec Jérémie et essayer de trouver une solution pour l’aider.

Elle commence à lire la Bible, afin de se familiariser avec les préceptes de la religion catholique, elle qui est athée, puis assiste à une messe animée par Jérémie et lui donne ensuite quelques conseils pour améliorer sa communication avec ses fidèles.

Un jour, elle entraîne Jérémie à une conférence d’un certain Toby Collins [NDLR : sans doute une allusion à Tony Robins, le pape du développement personnel].
Puis, petit à petit Alice amène Jérémie à évoluer en lui prêtant des livres inspirants et en le « coachant » à sa façon…

A son travail, lors de la réunion annuelle de présentation des résultats de l’entreprise par le PDG, Alice fait une intervention très remarquée… qui vaut à l’ensemble des salariés une augmentation de 5% (contre les 0,1% initialement annoncés par la direction) et l’abandon par le PDG de la grosse prime qui lui avait été accordée par le Conseil d’Administration.

Suite à son action, plusieurs collègues ayant fait référence au taoïsme la concernant, Alice décide de se renseigner sur cette religion/philosophie… et s’attèle à la lecture « Tao-te-king » de Lao Tseu : 80 principes qui sont à la base du taoïsme.

Et quelle n’est pas sa surprise lorsqu’elle découvre, au fil de la lecture, qu’un grand nombre des idées formulées par Lao Tseu se rapprochent des paroles de Jėsus transcrites dans la Bible !

Un jour, Alice a une discussion avec son père sur le « déclic » qu’a été pour lui le fait de perdre son emploi à la cinquantaine : c’est alors qu’il a réalisé qu’il n’était pas son travail… et bien lui en a pris car tous ses amis s’étaient totalement identifiés à leur métier toute leur vie sont décédés peu de temps après leur départ en retraite…

La baronne de la paroisse où exerce Jérémie se rend chez l’évêque pour l’informer que « frère Jérémie est sous l’influence d’une jeune femme ».

Alice, quant à elle, s’interroge sur sa propre identité et appelle son « ami » Toby Collins (le conférencier) qu’elle interroge sur ce qu’est pour lui l’ego. Mais au bout d’un moment, Toby coupe court à la conversation en lui faisant remarquer qu’elle est en train de s’adresser non pas à l’ami mais au consultant… et qu’il facture ses séances 500$ !

Le soir-même, elle se rend à un vernissage où, de son point de vue, tout le monde « joue un rôle »… et lorsqu’elle demande avec insistance à l’un de ses interlocuteurs (un critique d’art très connu) qui il est, celui-ci ne sait que lui répondre.

Alice rencontre ensuite, dans le cadre de son que Raphaël Duvernet, un spécialiste du taoïsme… et elle lui fait part de « rapprochements » qu’elle a pu faire entre certains concepts du taoïsme et certaines règles de la religion catholique. Mais pour son interlocuteur, le christianisme et les religions orientales (taoïsme, hindouisme, bouddhisme) n’ont rien à voir…

Lors d’une soirée chez des collègues de son mari où elle s’ennuie, à l’occasion d’un jeu avec les enfants de leurs hôtes, Alice fait l’expérience d’une « autre réalité », « une sorte de monde parallèle délivré du temps ».

Plus tard, elle interroge un astrophysicien sur les origines du monde.
Nota : Ses réponses sont d’ailleurs très accessibles à quiconque s’intéresse un tant soit peu à ce sujet.

La nouvelle façon d’animer les messes mise en place par Jérémie, sous l’impulsion d’Alice, attire progressivement de nouvelles personnes dans l’église… Les séances de confession évoluent également : elles sont davantage axées développement personnel. Et même Mme de Sindegault (la baronne), qui avait pourtant dénoncé auprès de l’évêque les pratiques « peu orthodoxes » du père Jérémie, ne résiste pas à la tentation d’aller se confesser concernant sa jalousie maladive envers les possessions des autres et sa tendance à accumuler les vêtements, accessoires, produits de maquillage…

Les deux bigotes, Germaine et Cornélie, quant à elles, n’en reviennent pas du nombre de personnes qui fréquentent maintenant l’église et sont très intriguées aussi par ses nouvelles pratiques concernant la confession… tant et si bien que Germaine décide d’aller se confesser pour ses médisances, afin de voir ce que Jérémie va lui « prescrire ».

Alice se voit remettre régulièrement par une soeur sourde et muette (qu’elle a surnommée « soeur IKEA ») un petit mot avec une parole de Jésus.
Un jour, elle les rassemble tous et se rend compte que chacune des phrases n’est pas exactement identique à celle figurant dans la Bible, même si le sens est très proche… En cherchant sur internet, elle découvre que les phrases écrites par « soeur IKEA » sont extraites de l’Evangile de Thomas, dont l’un des disciples aurait fondé, dans une région de Syrie, une communauté chrétienne qui « concevait la foi comme une façon de vivre, une voie, et non comme un dogme ». Or, à l’époque l’Eglise avait déclaré cet Evangile de Thomas « non authentique ».
Alice, intriguée, approfondit ses recherches…

Jérémie, dont la nouvelle façon de dire la messe dérange au niveau de l’évêché, apprend qu’il est muté en Afrique dans les jours qui suivent.
L’évêque l’a volontairement convoqué à l’évêché peu de temps avant l’heure de début de sa messe à Cluny et fait tout pour le retarder, si bien qu’il ne peut même pas dire officiellement au revoir à ses paroissiens… et Alice, qui est dans l’église, décide de dire la messe à sa place en s’inspirant du texte qu’elle lui avait préparé.

Le matin du départ de Jérémie pour l’Afrique, Alice s’est levée très tôt pour venir lui dire au revoir… et quelle n’est pas sa surprise, lorsqu’elle entraîne Jérémie dans l’église pour une raison quelconque, de constater que tous les paroissiens, anciens et nouveaux, sont là pour lui dire au revoir… y compris Mme de Sindegault (la baronne), qui a abandonné tout signe extérieur de richesse !

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CITATIONS :

« On appelle ego cette représentation que l’on a de soi-même, cette construction mentale autour de l’idée que l’on se fait de soi-même. Une fausse identité qui, d’une certaine façon, fait écran à notre vraie nature. »

« On ne sait pas vraiment qui on est, car ce que nous sommes est trop abstrait, alors on a tendance à assimiler notre être avec un certain nombre de choses plus palpables : notre apparence physique, nos qualités, notre intelligence, notre métier, ou même des rôles que l’on se donne. »

« Dans toute situation, il faut garder confiance. L’état de confiance permet d’accéder à ses ressources, lesquelles sont nécessaires pour trouver des solutions aux difficultés. »

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Passionné par les relations humaines, Laurent Gounelle a écrit son premier roman sur le thème de la vie et de la recherche du bonheur suite à la perte, en peu de temps, de plusieurs êtres chers.
A partir de là, il a enchaîné les ouvrages à succès sur différents sujets liés au développement personnel.
Plus d’info sur sa vie, son oeuvre et son actualité sur son site internet : https://www.laurentgounelle.com/accueil.

Le « fil rouge » du roman, c’est le questionnement d’Alice sur l’égo (le sien et celui des autres).


#romanfeelgood

Vocabulaire :
Fatuité = Satisfaction de soi-même qui s'étale d'une manière insolente, déplaisante ou ridicule.