Fabrice Midal
Le conseil de Fabrice Midal : arrêter de vouloir toujours « faire quelque chose ».
Méditation :
Ce n’est pas un ensemble de techniques à appliquer, comme nous le laissent entendre la foultitude de livres qui paraissent sur le sujet ; il s’agit plutôt de nous pauser pour être présent.e à ce qui es, mais aussi d’être attentif.ve à notre respiration.
Règles :
Il nous appartient de nous conformer à celles qui nous paraissent pertinentes mais de nous libérer du carcan de celles qui nous semblent absurdes en les « questionnant ».
Sagesse :
Elle est le fruit d’un long cheminement et implique l’écoute de nos émotions.
Calme :
L’injonction à être calme nous empêche d’exprimer nos émotions et, par la même, d’être nous*même.
Désir :
Il est important d’être à l’écoute de ce qui nous fait envie.
Action :
Il s’agit d’agir pour comprendre, résoudre un problème…, ce qui est totalement différent de s' »agiter ».
Plein présence :
Pour Fabrice Midal, l’expression « pleine présence » est plus opportune que « pleine conscience » car il s’agit de « laisser venir ce qui est » et d’être atentif/ve à la réalité.
Perfection :
Il est inutile de nous auto-contrôler en permanence.
Incertitude :
Le fait de l’accepter, plutôt que « chercher à tout comprendre » nous permet de développer notre intuition.
Rationalité :
Ne nous laissons pas gouverner par notre « diktat ».
Comparaison :
Si nous avons tendance à trop nous comparer aux autres, la peur d’être exclu.e, rejeté.e risque de nous rendre prisonnier/prisonnière du groupe auquel nous nous comparons et d’annihiler notre singularité.
Honte :
Il est primordial de reconnaître nos émotions et d’accepter nos vulnérabilités.
« Tortures » infligées à nous-même :
Ce sont les « Je suis bête… », « Excusez-moi de vous déranger… » qu nous formulons à longueur de journée.
Sachons, au contraire, être bienveillant.e envers nous-même, comme nous le serions avec un.e ani.e.
Je m’accepte inconditionnellement comme je suis, pour pouvoir, à partir de là, voir ce que je peux faire, ce que je peux améliorer.
Amour :
Il n’est pas opportun d’exprimer son amour à tout bout de champs : le formuler seulement lorsqu’il est vraiment sincère, et de façon inconditionnelle.
Méditation pour les enfants :
Il est préférable de ne pas leur imposer une pratique, mais de leur apprendre ce qu’est la véritable attention et à entrer en relation avec ce qu’ils sont dans le monde qui les entoure.
Le bonheur dont je voudrais aujourd’hui parler est plus proche de l’émerveillement que du bien-être. Il n’est pas un état abstrait de félicité constante que rien ne viendrait entraver, mais il consiste à vivre une existence riche et plein de sens qui inclut des moments difficiles.
Et l’auteur de conclure :
« Se foutre la paix n’est pas autre chose que s’autoriser à toucher cet émerveillement, à trouver l’esprit d’enfance que nous avons enfoui sous nos paroles d’expert. »
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Fabrice Midal nous propose dans ce livre une autre façon de voir la méditation, sans le « carcan » des règles imposées par certains pratiquants…