Publié dans Roman feel good

« Demain est un autre jour »

Lori Nelson Spielman

Brett Bohlinger vient de perdre sa mère, qui souffrait d’un cancer ovarien.
Elle est très touchée par cette disparition car elle partageait tout avec sa mère, d’autant plus que, contrairement à ses deux frères, elle est célibataire : Joad est marié avec Catherine (qui était le bras droit d’Elizabeth Bohlinger et Jay à Shelley.

Elizabeth Bohlinger était à la tête d’une très prospère entreprise familiale de cosmétiques.

Brett était persuadée qu’elle hériterait de l’empire familial…
Quelle n’est pas sa surprise d’apprendre de l’homme de loi mandaté par sa mère que cette dernière exige que Brett relève un certain nombre de challenges qui, en fait, correspondent à ses rêves d’enfant… et elle n’a que quelques mois pour réussir !

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Un roman « feel good » très agréable à lire

A mettre entre toutes les mains !

#feelgood

Publié dans Récit

« A perte de vue, la mer gelée »

François Garde

L’auteur narre les aventures de Pythéas, le premier explorateur polaire, au 4e siècle siècle av. JC, en s’adressant à lui et en le tutoyant.

Après avoir participé à des voyages maritimes commerciaux pour son père puis en avoir dirigé lui-même plusieurs, petit à petit Pythéas ressent l’envie, à la quarantaine, d’explorer ce qui se trouve au-delà de « l’Autre Bretagne », où personne ne s’est jamais aventuré…

Il a entendu parler de l’Arctique et s’interroge sur ce que l’on pourrait trouver dans cette région inconnue.

Pour financer son expédition polaire, Pythéas fait appel à sa famille (de riches négociants), et notamment à son frère, qui vise un poste de consul à Massalia (Marseille).

Avec l’accord de ce dernier, Pythéas se lance dans la préparation de deux navires (deux pour des raisons de sécurité en cas de problème sur l’un d’eux) et choisit un deuxième capitaine et deux équipages. Il obtient même l’accord des consuls de la ville pour arborer le pavillon de Massalia !

Après avoir passé les « colonnes d’Hercule », les deux navires remontent vers l' »Autre Bretagne », où Pythéas comptait vendre du blé en échange d’étain au roi Beodulf (qui était devenu son allié dan la région), mais il apprend qu’il a été assassiné… et les négociations s’avèrent compliquées avec le ministère qui assure maintenant le pouvoir.

Après une escale de ce fait prolongée, les deux navires reprennent la mer vers le Nord, et une fois les îlots passés, c’est l’inconnu total…

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Habituellement, je ne suis pas fan des récits d’aventures, mais là j’ai été bluffée !

#aventure #expeditionpolaire

Publié dans Roman

« La chambre des merveilles »

Julien Sandrel

Ce samedi matin, comme tous les matins, Louis a du mal à sortir de son lit, malgré l’insistance de sa mère, qu’il doit accompagner pour faire un achat dans un grand magasin avant le traditionnel mensuel avant sa grand-mère.

Il quitte l’appartement sur son skate, suivi de sa mère (Thelma).
Cette dernière, qui occupe un poste à responsabilités dans un groupe de cosmétiques, prend un appel de son manager, qui lui parle d’une présentation à préparer pour une réunion très importante le lundi suivant.
Prise par sa conversation, elle ne fait pas cas de l’interpellation de son fils, qui souhaite lui dire quelque chose.
Déçu, Louis verrouille son casque audio sur sa tête et prend de la vitesse sur son skate… et un camion qui ne l’a pas vu déboucher le percute.
Il est alors inconscient, et sa mère complètement paniquée.

Louis, dans le coma, est transporté à l’hôpital, où sa mère apprend que les médecins ne peuvent se prononcer quant à l’évolution de son état…

Le lundi matin, en salle de réunion, Thelma commence la présentation sur laquelle elle a travaillé toute le nuit, mais le « big boss » à qui elle était destinée, ne l’écoute pas. Elle s’arrête net… et après quelques réflexions sexistes de la part du « big boss », elle en vient à le gifler… et elle est virée sur le champ.

Mais c’était sans compter sur ses enregistrements sur son téléphone portable de propos sexistes très fréquents au sein du groupe, enregistrements qu’elle transmet à son avocat afin qu’il engage des discussions financières avec l’avocat du groupe.

Ainsi libérée de ses obligations professionnelles, Thelma se rend tous les jours au chevet de Louis.

Quels semaines après l’accident, Louis n’étant toujours pas sorti du coma, Thelma se décide à entrer dans la chambre de son fils et y découvre son « carnet de merveilles », dans lequel il a noté tous ses rêves.

Peu de temps après, Thelma décide de vivre elle-même chacun des rêves de son fils…

C’est ainsi que :
– Elle se rend à Tokyo (avec un billet d’avion acheté au dernier moment au prix fort).
– Elle se précipite dans un taxi en criant « Suivez cette voiture ».
– Elle touche les seins de la prof de math de Louis, puis se « met à poil » dans la classe de sa prof d’anglais (que Louis déteste).
– Elle participe à un stage de foot (alors qu’elle déteste ce sport !) puis à un « color run » et ensuite à une soirée à Budapest.
– Elle rencontre Maître Gims dans sa loge et « fait un duo » avec lui.

Entre temps, Thelma a rencontré Edgard, l’entraîneur de foot de Louis, qui est aussi le père de son amie Isadora.

Elle se rend en outre à Londres, où elle entrevoit le père de Louis.

Pendant qu’elle est dans la capitale anglaise, elle reçoit un message de l’hôpital et plusieurs de sa mère, mais n’ose pas en prendre connaissance, et se précipite à l’hôpital.. où elle découvre que Louis a ouvert les yeux !

Je ne dévoilerai pas la suite : je vous incite fortement à lire le livre, qui est très « prenant ».

Publié dans Roman

« Les heures »

Mickaël Cuningham

Clarissa Vaughan vit à New York à la fin du 20e siècle, avec Sally (une femme) et sa fille Julia.
Elle porte le même prénom que la héroïne du plus célèbre roman de Virginia Woolf : « Mrs Dalloway ».

Virginia Woolf est romancière ; nous sommes en 1923…

Laura Brown, qui symbolise la société américaine de l’après-guerre, est passionnée par le roman de Virginie Woolf « Mrs Dalloway ».

3 femmes, 3 époques, mais un intérêt commun pour Mrs Dalloway…
Difficile de résumer le livre : il n’y a pas vraiment d’intrigue, juste des « scènes de vie » à un instant T.

Publié dans Développement personnel, Non classé

Foutez-vous la paix !

Fabrice Midal

Le conseil de Fabrice Midal : arrêter de vouloir toujours « faire quelque chose ».

Méditation :
Ce n’est pas un ensemble de techniques à appliquer, comme nous le laissent entendre la foultitude de livres qui paraissent sur le sujet ; il s’agit plutôt de nous pauser pour être présent.e à ce qui es, mais aussi d’être attentif.ve à notre respiration.

Règles :
Il nous appartient de nous conformer à celles qui nous paraissent pertinentes mais de nous libérer du carcan de celles qui nous semblent absurdes en les « questionnant ».

Sagesse :
Elle est le fruit d’un long cheminement et implique l’écoute de nos émotions.

Calme :
L’injonction à être calme nous empêche d’exprimer nos émotions et, par la même, d’être nous*même.

Désir :
Il est important d’être à l’écoute de ce qui nous fait envie.

Action :
Il s’agit d’agir pour comprendre, résoudre un problème…, ce qui est totalement différent de s' »agiter ».

Plein présence :
Pour Fabrice Midal, l’expression « pleine présence » est plus opportune que « pleine conscience » car il s’agit de « laisser venir ce qui est » et d’être atentif/ve à la réalité.

Perfection :
Il est inutile de nous auto-contrôler en permanence.

Incertitude :
Le fait de l’accepter, plutôt que « chercher à tout comprendre » nous permet de développer notre intuition.

Rationalité :
Ne nous laissons pas gouverner par notre « diktat ».

Comparaison :
Si nous avons tendance à trop nous comparer aux autres, la peur d’être exclu.e, rejeté.e risque de nous rendre prisonnier/prisonnière du groupe auquel nous nous comparons et d’annihiler notre singularité.

Honte :
Il est primordial de reconnaître nos émotions et d’accepter nos vulnérabilités.

« Tortures » infligées à nous-même :
Ce sont les « Je suis bête… », « Excusez-moi de vous déranger… » qu nous formulons à longueur de journée.
Sachons, au contraire, être bienveillant.e envers nous-même, comme nous le serions avec un.e ani.e.

Je m’accepte inconditionnellement comme je suis, pour pouvoir, à partir de là, voir ce que je peux faire, ce que je peux améliorer.

Amour :
Il n’est pas opportun d’exprimer son amour à tout bout de champs : le formuler seulement lorsqu’il est vraiment sincère, et de façon inconditionnelle.

Méditation pour les enfants :
Il est préférable de ne pas leur imposer une pratique, mais de leur apprendre ce qu’est la véritable attention et à entrer en relation avec ce qu’ils sont dans le monde qui les entoure.

Le bonheur dont je voudrais aujourd’hui parler est plus proche de l’émerveillement que du bien-être. Il n’est pas un état abstrait de félicité constante que rien ne viendrait entraver, mais il consiste à vivre une existence riche et plein de sens qui inclut des moments difficiles.

Et l’auteur de conclure :
« Se foutre la paix n’est pas autre chose que s’autoriser à toucher cet émerveillement, à trouver l’esprit d’enfance que nous avons enfoui sous nos paroles d’expert. »

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Fabrice Midal nous propose dans ce livre une autre façon de voir la méditation, sans le « carcan » des règles imposées par certains pratiquants…

Publié dans Développement personnel

« L’art de se réinventer »

Nicole Bordeleau

Confiance :
Prendre des risques.
Oser faire le premier pas.
Savoir dire non.
Ne pas nous comparer.

Patience :
Faire des pauses.
Respirer profondément.
Cultiver la paix intérieure.
Ne pas nous juger.

Lâcher prise envers :
– pensées récurrentes,
– histoires que l’on se raconte,
– tentatives de retenir quelqu’un,
– tensions,
– conflits,
et acquérir ainsi une plus grande ouverture d’esprit.

Présence :
Vivre ici et maintenant.
Nous concentrer sur le positif.
Développer notre attention.
Rejeter nos pensées négatives.
Nous vider le cerveau.
Déconnecter.

Méditation :
Passer du faire à l’être.
Effectuer un voyage intérieur (pensées parasites, émotions perturbatrices) :
– position confortable,
– respiration naturelle,
– attention au moment présent,
– retour de l’esprit à l’ici et maintenant.

Courage :
Prendre des responsabilités.
Relever des défis.
Affronter nos peurs.
Arrêter de nous inquiéter.
« S’inquiéter, c’est comme prier en boucle pour qu’arrive ce que l’on ne veut pas qu’il arrive. »
Focaliser notre esprit sur le moment présent.

Espoir :
Tendre la main pour demander de l’aide dans les périodes difficiles.
Considérer que chaque journée est une vie en soi : la vivre avec intensité, comme si c’était la dernière, ou calmement comme si c’était la première journée de notre vie.
Etre bienveillant.e

Pardon :
« Le pardon, c’est un cadeau qu’on offre à soi-même pour quitter un état de douleur qui appartient au passé et faire un doux retour vers le moment présent. »
=> Réfléchir à ce que nous apporté la personne envers qui on vit une situation conflictuelle.
Ne pas comparer une personne de notre passé avec une de notre présent.
Il n’est jamais trop tard pour pardonner.

Joie :
Développer notre joie de vivre.
Rire.
Pratiquer l’humour.
Nous relaxer.

Liberté :
Ne pas nous identifier à nos douleurs, à notre profession…
Savoir nous détacher du passé.
Renoncer à des choses qui ne nous font pas du bien.
Apprendre à « surfer sur les vagues de l’existence ».

Sagesse :
« La sagesse est un état qui s’exerce. C’est une pratique spirituelle, un cheminement intérieur qui apprend à l’homme comment transformer ce qui le fait souffrir en un état de paix. »
Transformer nos « Pourquoi ? » en « Comment ? »
Considérer que tout passe et que, éventuellement, la situation s’améliorera.
Garder à l’esprit que c’est en chargeant d’abord notre état d’esprit que nous parviendrons à « changer » notre vie.
Les individus dotés d’une grande sagesse font tous preuve d’un clame intérieur, d’une sérénité inébranlable, d’une joie simple de vivre et d’authenticité, le tout étant le « fruit d’un long travail de réflexion, de contemplation et d’une véritable connaissance de soi ».
Développer notre attention, notre sens de l’observation, notre concentration et notre compassion.
Nous interroger sur les raisons qui nous poussent à « courir » toute la journée.
Apprendre à savourer le moment présent.
Prendre le temps, chaque jour, de détendre notre corps et reposer notre esprit.

Gratitude :
Prendre un moment, chaque jour, pour apprécier les gens et les choses qui nous entourent.
Faire une pause, quotidiennement, pour nous ressourcer.
Faire preuve de compassion envers nous-même.
Savoir donner et recevoir.

Paix :
Trouver une activité qui nous permet de découvrir la « lueur au fond de nous » : contemplation, méditation, chant, danse…

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Je trouve les livres de Nicole Bordeleau très apaisants, de même que son podcast « Balado » https://nicolebordeleau.com/balado/






Publié dans Roman feel good

« Né sous une bonne étoile »

Aurélie Valognes

Gustave vit avec sa mère (aide-soignante), pour qui les devoirs scolaires de Gustave sont primordiaux, son père (qui rentre souvent tard du travail) et sa soeur, Joséphine, très « première de la classe ».
Alors que cette dernière réussit très bien à l’école, Gustave a beaucoup de mal : aller en classe est pour lui un véritable calvaire… et il est considéré comme un « cancre » par ses instituteurs. C’est en outre un grand rêveur, souvent très distrait et maladroit.

Un dimanche par mois, la famille va déjeuner chez les grands-parents paternels. Certains comportements du grand-père (notamment son goût pour le pastis) exaspèrent Joséphine et lui font regretter d’être née dans cette famille… (C’est l’alcool qui tuera le grand-père, dans un accident de voiture.)

Un jour, Joséphine a une discussion avec son frère au cours de laquelle elle lui fait part de son rêve de « sortir de la médiocrité » dans laquelle elle a le sentiment de vivre et de prendre sa liberté lorsqu’elle aura 18 ans…

Et quelques minutes après, ils ont la surprise d’apprendre que leurs parents ont décidé de divorcer !
Dans la foulée, le père quitte le domicile familial et Noëmie (la mère) prend en charge la gestion de l’administratif pour le divorce.

Pendant les vacances d’été qui suivent, Noëmie amène ses enfants dans un camping. Là, Joséphine accepte d’aider son frère à travailler dans son cahier de vacances, pour préparer son passage en sixième.

Au collège, Gustave a d’énormes difficultés…
Se sentant rejeté, il en vient à tenter de faire une figue, mais est « rattrapé » par une enseignante qui souhaite l’aider. Cette dernière, Mademoiselle Bergamote (qui est référente concernant le « décrochage scolaire »), prend en charge Gustave une fois par semaine : une semaine elle lui fait du soutien scolaire, une semaine elle l’amène dans une association de quartier où elle lui demande d’animer une activité pour des enfants. Et Gustave s’en sort très bien dans son rôle d’animateur…

Dans les cours de français que Mademoiselle Bergamote dispense à la classe de cinquième dont fait partie Gustave, elle utilise des méthodes peu classiques et fait souvent référence à des notions de développement personnel. Gsutave, peu à peu, en vient à aimer cette matière et à y obtenir des notes tout à fait satisfaisantes.

Un jour, Joséphine venge son frère en s’en prenant au garçon du collège qui l’avait attaqué, ce qui lui vaut d’être renvoyée du lycée et de dire adieu à ses espoirs d’intégrer une prestigieuse école après le bac…

15 ans plus tard…
Joséphine est reporter (métier choisi sur les conseils de son frère lorsqu’elle a été renvoyée du lycée).
Un jour, Gustave, devenu célèbre, retourne dans son ancien collège, où il retrouve Mademoiselle Bergamote (l’enseignante qui l’avait beaucoup aidé) et Mademoiselle Houche (une autre professeur qui l’avait repéré et est maintenant Principale du collège) et il fait part de son parcours aux jeunes élèves de Mademoiselle Bergamote et leur donne quelques conseils tirės de sa propre expérience…